«L’idée de la radio fait écho au vide laissé par la disparition des radios locales du secteur et surtout à l’une d’entre elles, Radiolez’art, qui existait dans les locaux de l’ancienne MJC de Noisiel (fermée en 2020) et dont nous avons hérité du matériel. Il s’agit tout simplement d’une radio qui est diffusée sur le web. Le concept de radio est ici à comprendre au sens large puisque pour l’instant nous ne publions qu’une émission hebdomadaire tous les samedis et en différé. Mais une webradio peut aussi prendre la forme d’une station radio qui diffuse 24h/24 sur internet. D’ailleurs, nous n’excluons pas d’en arriver là. L’émission actuelle est une sorte d’ébauche au sein du projet plus large de webmedia que nous projetons de mettre en place avec des MJC du secteur (Pontault, Torcy, Le Plessis) et avec d’autres partenaires » explique Fabien, service civique en charge du développement de ce concept avec Samantha, également service civique.

L’émission s’adresse en particulier aux adhérents de la MJC MPT Camille Claudel, aux adhérents des MJC MPT de Paris-Vallée de la Marne, mais aussi de manière plus large à toute la population de Lognes et de ses alentours. On peut pour l’instant y découvrir des chroniques, des annonces des activités de la MJC,
des poèmes, interviews, musiques et micros-trottoirs qui collent à l’actualité (les difficultés actuelles des étudiants, l’hommage à Michel Ricart…). Mais les animateurs restent ouverts à toutes autres propositions : « Toutes les idées sont les bienvenues : musicales, sportives, actualités, débat de sociétés, littéraires, environnement, promotion d’événements, etc… » assure Fabien.

Un outil pédagogique auprès des plus jeunes

La MJC organise régulièrement des ateliers qui permettent aux jeunes et aux moins jeunes de s’exercer à la création de chroniques, d’interview, de débat ou de micro-trottoir ainsi qu’à l’utilisation des outils d’enregistrement et de montage. Outre l’intérêt de la découverte, Fabien et Samantha orientent aussi leurs ateliers de manière à sensibiliser les participants au problème des fausses informations, à développer leur esprit critique et à prendre l’habitude de vérifier les sources d’informations.

« Notre matériel est fixe, mais il est assez léger pour que nous puissions le déplacer facilement afin d’animer ces ateliers. Nous avons aussi du matériel pour réaliser des micros trottoirs un peu partout dans la ville. Nous réfléchissons à un autre dispositif mobile plus adapté qui pourrait aller directement à la rencontre des habitants, mais c’est pour bientôt » espère Fabien.

 

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